Nature : le nouvel eldorado de la finance

Synopsis

Tourné sur plusieurs continents, ce documentaire raconte l’histoire de la mainmise bancaire et financière sur les ressources vivantes de la planète. Animaux et végétaux sont désormais transformés en produits bancaires et cotés en bourse. Un nouveau marché se développe : les espèces vivantes disparaissent, elles prennent donc de la valeur. L’environnement devient un capital spéculatif. Quel en sera le prix pour la nature et les êtres humains ? Ce film n'est pas visible au Canada, USA, Samoa américaines, Îles Mariannes du Nord, Guam, Îles Vierges des États-Unis, Porto Rico.

Récompenses reçues : - Winner of the Expo Milano 2015 Prize (Italia) - Best Feature Film/Full Length Documentary at the 8th Kuala Lumpur Eco Film Fest 2015 - KLEFF2015 (Malaysia) - The Award of the Faculty of Forestry and Wood Sciences" at the Life Sciences Film Festival à Prague - LSFF 2015 (Czech Republic) - Grand Prize of the City of Innsbruck 2015 (Austria) - Best International Feature Award at Planet in Focus Environmental Film Festival of Toronto 2015 (Canada) - Best Short Documentary Golden Sun at the International Environmental Film Festival Barcelona 2016 - FICMA (Spain) - Special Prize "Emys Foundation" at the International Environmental Film Festival Barcelona 2016 - FICMA (Spain) - Prix "Greenpeace" au festival du Film Vert de Genève 2016 - FFV (Suisse) - Prix Planet au International Doc Festival in Brazil

Le mot des réals

Il y a 3 ans, lors d’une conférence sur l’économie verte, nous avons appris qu’aux Etats-Unis, c’étaient des institutions privées, des biobanques, qui s’occupaient de la protection des espèces en voie de disparition. En creusant un peu, on a découvert que des économistes commençaient à parler de financiarisation de la nature, voire à évoquer des risques d’un nouveau krach si le monde de la finance se couplait trop avec les milieux de la préservation de l’environnement.

Pourquoi ce choix ?

Le capitalisme poussé à son paroxysme ou comment le cynisme peut-il dépasser toutes les limites envisageables par un esprit normalement constitué. Véritable claque pour les amoureux de la nature, ce film nous montre jusqu’où la finance est capable d’aller et pourquoi il faut redoubler d’efforts pour préserver l’environnement face à tant de cupidité. Ce sujet, dont personne ne parle, représente pourtant un enjeu majeur pour l’avenir de cette planète et de ses habitants. Un documentaire qui fait froid dans le dos…

12 comments

  • David VONARX :

    It’s just disgusting !! I thought I was watching a imaginary moovie, but not ! It’s what a f… banker has as idea to « save » the natur…Who believes him ??

    dimanche 27 janvier 2019, 22:13
  • Muriel M. :

    De 1968 à 1972, j’ai étudié les sciences économiques à l’université. On parlait déjà de cette horreur…

    samedi 26 janvier 2019, 20:12
  • Radia :

    Le capital naturel est une pure fiction inventée par les requins de la finance ! la nature est commune a toute l’humanité et ne peut pas etre vendue .

    vendredi 25 janvier 2019, 10:34
  • Nath from Paris :

    Edifiant! A voir absolument, pendant qu’on endort notre conscience en nous faisant croire que des solutions « green » compatibles avec l’ultra-libéralisme, le capitalisme et la finance existent, que quelques clics confortables suffiront, sans changer radicalement nos modes et trains de vie, nos valeurs, et sans engagement courageux et concret de notre part.
    Merci à ce festival de nous montrer toutes ces merveilleuses et courageuses personnes engagées comme Vandhanna Shiva. Agissons, agissons, agissons!

    jeudi 24 janvier 2019, 23:43
  • Sylvie Dumont :

    les auteurs ont choisi un sujet crucial
    ils le traitent avec une voix off très calme et professorale ou de conteuse
    en laissant la part belle au discours abondant et pervers de tous ces économistes atterrants, lobbyistes, politiciens, représentants de multinatinales, directeurs d’agences de « protection de la nature »
    merci toujours à l’énergie de Vandhanna Shiva et à sa ferme révolte, à ce politique d’Amérique du sud, ce chef indien…
    à leur côté il manque un Pablo Servigne et les collapsologues
    l’énergie et la parole franche des Pinçon Charlot ( qui dénoncent cet état de fait et les green bonds!)
    l’engagement d’un Daniel Tanuro;( l’impossible capitalisme vert)
    sinon ce film est presque écoeurant et mou, pas à la hauteur du sujet périlleux choisi
    l’enquête est lente, pas rythmée elle laisse la part trop belle au discours onctueux des dévastateurs
    j’aurais eu besoin qu’elle soit incarnée par quelqu’un qui découvrirait la question ( il ne se laisserait pas rouler dans le discours adverse..)

    l’attitude de recul « scientifique », de neutralité, n’est plus d’actualité
    ces pratiques détruisent notre habitat !
    la folie du capitalisme est en train de détruire notre écosystème!
    quel dommage pour un sujet si ambitieux et si crucial!

    jeudi 24 janvier 2019, 22:28
  • Myriam :

    Se poser sur un enjeu déjà très malade, la nature, c’ est voué à l’ échec.

    mardi 22 janvier 2019, 23:47
  • Nadine :

    « Ce sujet, dont personne ne parle » dites-vous… effectivement, j’ignorais tout de ces pratiques ! C’est d’une violence inouïe, pervers, effrayant… J’avais fait mienne cette citation d’un philosophe indien : « Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être bien adapté à une société profondément malade ». Je persiste et signe ! Ces gens-là ont un cerveau fou et il faut lutter contre eux. La nature, c’est ma culture. La nature n’a pas besoin de nous (pour exister) mais elle a besoin de nous -les écolos- pour la défendre. Merci Greenpeace, merci Denis Delestrac et Sandrine Feydel.

    dimanche 20 janvier 2019, 18:27
  • Marie :

    Pourquoi certains films ne sont pas accessible dans certains pays? Le Canada par exemple.

    jeudi 17 janvier 2019, 16:45
  • L’équipe du Greenpeace Film Festival :

    La production nous impose des restrictions géographiques dues aux contrats de distribution passés dans certains pays.

    lundi 14 janvier 2019, 23:21
  • pierre ratio :

    Impossible de visionner ce film au Canada. Pourquoi?

    lundi 14 janvier 2019, 23:11
  • Anaelle :

    Hello Franck,

    On the top left of the page, you’ll find the language preference , just pass your mouse on the French flag and change it with the english one. It will bring you on the english version of all the videos.

    lundi 14 janvier 2019, 19:39
  • Frank Stivers :

    I AM 58 …

    I DO NOT SPEAK FRENCH

    COULD THE LANGUAGES BE CHANGED TO OTHER LANGUAGES … ????

    mardi 8 janvier 2019, 03:46

Les commentaires sont fermés.

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