Frères des arbres
Synopsis
Observez la forêt à travers le regard d’un chef papou originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya Kepanga, l’enfant de la forêt. À la façon d’un conteur traditionnel, il nous dévoile l’étendue de la déforestation qui s’est dramatiquement accélérée dans son pays au cours des dernières années. Découvrez son parcours de défenseur de l’environnement qui l’a mené de son village aux plus grandes rencontres internationales. En prenant du recul, il nous propose une nouvelle façon de voir notre planète : notre forêt est un patrimoine universel qu’il faut sauvegarder. Engagé et fasciné par cette cause, Mundiya Kepanga devient sous nos yeux l’ambassadeur de la forêt et la voix des peuples autochtones. Un appel à protéger les forêts primaires du globe qui nous rappelle que nous sommes, tous, les frères des arbres.
Récompenses reçues : - Festival de l'Oiseau et de la Nature, France : Prix de l'Environnement - Green Image Film Festival, Tokyo, Japon : Green Image Award - Festival du Film Vert : Primé - Greenpeace Suisse : Prix Greenpeace - FIFO Tahiti : Prix du Public - Festival du Film de Masuku, Nature et Environnement, Gabon : Prix du Jury Étudiant - Festival du Film de Masuku , Nature et Environnement, Gabon : Prix du Public - Rendez-Vous Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand : Prix du Film Chamina Voyages - Festival International Nature Namur : Prix du Public - Sicili Ambiente Documentary Film Festival : Prix du Meilleur Documentaire - Fête Européenne de l’Image Sous-Marine et de l’Environnement : Palme d'or
Le mot des réals
Voilà plus de quinze ans que j’ai rencontré Mundiya Kepanga alors que j’étais mandaté pour réaliser un reportage sur la tribu des Huli en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Spontanément, il s’est improvisé « guide » afin de me conduire sur les sentiers de jungle tortueux pour que je puisse réaliser mes photographies. C’est au cours de nos longues journées de marche que Mundiya m’a appris non pas à aimer la forêt mais à aimer « sa » forêt. Tout en cheminant, il me racontait les légendes de ses ancêtres mêlées à ses considérations personnelles sur la nature. Au fil de cette initiation, j’ai fini par comprendre que nous ne concevions pas l’environnement de la même façon… Moi, je me voyais comme un élément extérieur à la forêt, comme une visiteur étranger. Lui s’envisageait comme la petite part d’un grand tout. Il ne cessait de dire « Nous » en parlant indifféremment de lui, des siens mais aussi des animaux et des arbres. Contrairement aux idées reçues, j’ai aussi compris que derrière la poésie des conceptions papoues de la nature, Mundiya cultive surtout une vision très pratique de cet univers. La forêt considérée comme un bien « économique » est une valeur à protéger durablement car il est indispensable à la survie du groupe.
Pourquoi ce choix ?
Un cri d’alarme qui résonne droit dans nos cœurs car il s’exprime avec bienveillance et humanité de la part d’un enfant de la forêt. Cet être poétique, pur et touchant, invite chacun-e d’entre nous à se reconnecter à son enfant intérieur pour rouvrir des yeux émerveillés devant Mère nature. Volontaire, ce lanceur d’alerte nous appelle à réagir et à se battre pour préserver « sa » forêt.
Ce film est une vaste blague !
Vers la fin du film, il est dit par Mundiya Kepanga que l’huile de palme sert à « l’alimentation ».
Mais en fait, elle est surtout importée pour le carburant. En France, cela représente + de 75% des importations d’huile de palme.
Le film parle de pillage des ressources en Papouasie mais ne parle que du bois…
Dommage, car des entreprises françaises pillent d’autres ressources tout aussi importantes là-bas et d’une manière tout aussi désastreuse.
Pourquoi n’est-ce pas au moins évoqué ?
Et là au générique, qui apparaît dans les financeurs ? Total… Tout devient beaucoup plus clair.
Mais rien de la part de GP à ce sujet ? Aucune correction ?
Comment Greenpeace peut-il diffuser cette information tronquée et collaborer avec Total sur un sujet aussi déterminant pour la planète ?
vendredi 8 février 2019, 10:35Quel dommage… je n’ai pas pu finir de voir le film, du moins les 10 dernieres minutes. Je n’ai pas pu voter, mais sans regret le film s’étant déjà fort bien classé, et car l’essentiel est bien d’abord d’avoir écouté et ici vanter le texte et les images fortes. Superbes.
A rediffuser aux assemblées nationales, vides devant ces discours de la sagesse des peuples, de la foret, des papillons… Aux conseils d’administration des grandes entreprises qui exploitent industriellement un patrimoine naturel qui à la fois ne leur appartient pas et appartient à tous. Aux écoles pour que chacun achetent du bois ecoresponsable, pour ses justes besoins.
Il faut vraiment que les indigènes soient aidé pour échapper aux leurres des industriels et politiques verreux, et n’exportent par leurs bois en grumes, mais – avec parcimonie – valorisent leur bois en le débitant eux memes et vendant plus cher pour, eux, récuperer plus de valeur -ajoutée-; et même, ensuite, le travaillent en meubles pour eux et pour le commerce – avec parcimonie -.
mardi 29 janvier 2019, 23:48dommage, je n’ai eu connaissance du festival qu’aux trois derniers jours. pourtant j’ai régalé les six filmes que j’ai pu voir. bon, j’aimerai connaitre la logique qui fait qu’on ne peut plus voir ces filmes. je viens justement d’en parler à des amis.
mardi 29 janvier 2019, 19:29mais tout de même, je vous suis reconnaissant. merci, et à l’année prochaine
le certificat FSC n´est absolument pas fiable, comme l´a montré récemment un documentaire sur ARTE. on ne peut plus se recommander de ce label qui ne signifie plus rien car il est distribué sans véritable contrôle, et comme l´être humain pervertise tout on ne peut malheureusement plus s´y fier…..
lundi 28 janvier 2019, 17:21Merci !!!
lundi 28 janvier 2019, 11:46Ca y est, Arnaud, le problème a été réglé.
lundi 28 janvier 2019, 10:20Vous pouvez à nouveau regarder les films 🙂
Et du coup, on a prolongé jusqu’à demain 8 heures du matin…
Bonjour Arnaud,
lundi 28 janvier 2019, 09:30On s’en occupe pour tenter de comprendre d’où vient le problème.
Merci de votre patience 🙂
Je suis déçu : nous sommes le 28 janvier 2019, dernier jour de ce fantastique festival, et il semble déjà terminé, plus aucun film n’est visible plus aucun vote n’est possible… que se passe-til ? Merci de réactiver !
lundi 28 janvier 2019, 09:16Super doc, par contre avoir TOTAL au générique de fin le discrédite immédiatement. C’est non pour moi. Merci GPF de faire en sorte de ne plus avoir ce genre de désagrément.
lundi 28 janvier 2019, 00:37Très beau documentaire. Dommage d’avoir TOTAL comme soutien.
dimanche 27 janvier 2019, 23:38I like the main « actor » of this film, he is so HUMAN !! Modern people has lost his humanity, in any case a part of it !!
dimanche 27 janvier 2019, 22:15Bonjour Julie,
dimanche 27 janvier 2019, 20:18Il est pour moi idéaliste de croire que si chacun refuse d’acheter, ils ne produiront plus de bois exotique. Car comme le montre ce film ce n’est pas la préoccupation de tout le monde d’avoir un impact positif sur la planète, les producteurs guidés par le profit trouveront toujours des acheteurs qui ne se soucient pas de l’éthique (idem que pour les acheteurs d’ivoire illégal, …). C’est donc au niveau politique que ça doit être légiféré. En disant ça je ne dis surtout pas que nos actions individuelles n’ont aucun impact et qu’il ne faut pas les faire, juste qu’elles ne sont pas suffisante. Si on veut un réel impact il faut forcer nos gouvernements à agir dans cette direction.
Très beau documentaire.
samedi 26 janvier 2019, 18:58En revanche, dans la bande finale, il est indiqué « avec le concours de Total » : parle-t-on là bien de Total, la multinationale ? Celle qui exploite les énergies fossiles, et souhaite transformer la raffinerie de la Mède dans les Bouches-du-Rhône en exploitant des milliers de tonnes d’huile de palme pour produire ledit « biocarburant » ?
Un film pour réveiller les pensées, les secouer. Nous nous devons d’agir POUR laisser vivre la nature si incroyable, si extraordinaire, si généreuse! Respectons-la, respectons-nous, donc!
samedi 26 janvier 2019, 10:25Merci de créer de si belles rencontres, de les partager aussi!
Respect à M. Gary Juffa (gouverneur de la province d’Oro) qui a montré du courage politique en ayant interdit la déforestation dans sa province!
vendredi 25 janvier 2019, 21:13Très touchant et très beau documentaire dans lequel Mundiya Kepanga est incroyable d’humanité.
vendredi 25 janvier 2019, 20:38Il montre aussi la cupidité inhérente à l’humain, qui partout, chacun à son échelle, depuis celui pour lequel il s’agit de survivre jusqu’à celui qui souhaite mener une vie toujours plus opulente, contre de l’argent… renonce à protéger les biens communs et le futur. Il met bien en lumière qu’il faut des politiques pour protéger la nature et les plus vulnérables d’entre nous, partout sur cette terre.
Les papillons avec une épingle à travers du corps, y a mieux, comme présentation aux mômes de l’amour de la nature …
vendredi 25 janvier 2019, 18:23Merci Julie !
vendredi 25 janvier 2019, 09:36Nous sommes heureux de pouvoir vous faire profiter des ces excellents films qui participent à éveiller nos consciences 🙂
Bonjour Gaëlle,,
vendredi 25 janvier 2019, 09:25L’email de confirmation a dû arriver dans vos spams. Vérifiez et confirmez… Merci !
Bonjour Nicole,
vendredi 25 janvier 2019, 09:25L’email de confirmation a dû arriver dans vos spams. Vérifiez et confirmez… Merci!
ce film est absolument magnifique, j’espère qu’il éveillera les consciences
jeudi 24 janvier 2019, 18:53bonjour
je voulais vous remercier pour ce festival. j’ai regardé plusieurs films, les ai trouvés très touchants, stimulants, inspirants
MERCI BEAUCOUP ! et bravo !
Et en réponse à Gilles: je crois qu’il est de la responsabilité de chacun d’entre nous d’agir, à son échelle; nous avons du pouvoir! en réponse au film frères d’arbre, par exemple: si plus personne n’achète de meuble neuf, et que nous nous tournons tous vers des meubles recyclés, le bois perdra de la valeur monétaire, il y aura moins d’intérêt financier à couper les forêts. Pour moi, attendre que les autres, et en particulier les décideurs, bougent, c’est se condamner à une amertume que je ne souhaite pas vivre.
mercredi 23 janvier 2019, 21:38Ces reportages de sensibilisation sont très intéressants mais s’adressent à la grande majorité des populations qui n’ont que peut de moyen d’agir, hormis de changer ses modes de consommations, c’est à dire de consommer ce qui nous est seulement nécessaire. Le ferons-nous? Dès demain? Certes non.Et les vrais décideurs, hommes et femmes de l’ombre n’ont cure de ces campagnes et ne sont guidés que par un égoïsme et une avidité insatiable de profits. Soyons conscients que la fin de l’humanité est programmée dans le génome humain. Fort heureusement la terre nous survivra. L’Homme est une erreur de la Nature.
mardi 22 janvier 2019, 19:36Très touchant, merveilleux
dimanche 20 janvier 2019, 22:01Magnifique, émouvant et urgent !
dimanche 20 janvier 2019, 15:13Very good
dimanche 20 janvier 2019, 10:11Merci à tous pour ce reportage éclairant sur l’état de notre planète en sursis.
samedi 19 janvier 2019, 11:36J’ai eu la chance de rencontrer ces 2 hommes Mundiya et Marc il y a environ 10 ans lors d’une conférence à Grenoble. Emue de voir que ce combat continue.Merci
Merci beaucoup chef Mundiya Kepanga, pour votre empathie envers ceux de votre peuple, envers la forêt et les autres humains
samedi 19 janvier 2019, 10:52merci pour votre compréhension globale de la situation exprimée au travers de tout votre être
merci pour votre engagement spirituel et physique
merci beaucoup pour le don symbolique de votre coiffe et de votre épée
Un film magnifique. Sensible. Indispensable. A diffuser dans toutes les écoles. Avec les talents conjugués de trois grands messieurs : Mundiya Kepanga, Marc Dozier et Luc Marescot. Bravo à toute l’équipe !
vendredi 18 janvier 2019, 19:48Merci pour ce cri d’alarme puissant. Ce reportage devrait être (comme beaucoup d’autres d’alleurs) diffusé auprès des élèves dans les écoles, collèges, lycées, car se sont nos enfants qui seront les adultes de demain, les futurs consommateurs.
jeudi 17 janvier 2019, 23:23Un sublime
jeudi 17 janvier 2019, 21:17Un cri d’alarme et un appel puissant à protéger Gaia, notre Terre Mère. Beaucoup de poésie, de paix, de pureté….et de sagesse chez ce fils de la forêt qui vit en symbiose avec SA forêt primaire et une détermination sans faille pour la preserver : il parcourt le monde pour nous alerter et sollicite notre coopération pour protéger ce qui reste du poumon essentiel de notre belle planète, indispensable à notre survie.
jeudi 17 janvier 2019, 21:16Moi non plus, je ne reçois aucun e mail de confirmation pourtant annoncé après chaque vote !!!
Pourquoi pas aussi dans les centres spécialisés comme les ITEP ?
jeudi 17 janvier 2019, 12:27Merci !
Je n’ai pas reçu de mail pour pouvoir finaliser mon vote… Que dois je faire ?
jeudi 17 janvier 2019, 12:24Merci
Cordialement
Gaëlle Rudent
Quelle merveille ! Je n’ai su retenir mes larmes…
mercredi 16 janvier 2019, 20:28Merci pour ce film magnifique et la rencontre avec ce sage. Mundiya Kepanga est sensé, intelligent, lucide, sensible et tolérant. Cela serait si bien que des personnes possédant toutes ces qualités puissent avoir davantage de pouvoir de décision. Malheureusement, on voit bien que sa force de persuasion est toute relative face à la mondialisation et la recherche du profit à tout prix tellement dévastatrice ! Cependant sa démarche fait du bien, elle est exceptionnelle et redonne aussi espoir…
mercredi 16 janvier 2019, 18:14Merci pour ce film magnifique et la rencontre avec ce sage. Mundiya Kepanga est sensé, intelligent, sensible et tolérant. Cela serait si bien des personnes possédant ces qualités puissent avoir davantage de pouvoir de décision. Malheureusement, on voit bien que pour les politiques, sa force de persuasion est toute relative face à la mondialisation et la recherche du profit à tout prix ! est tellement dévastateur !
mercredi 16 janvier 2019, 18:06Bonjour Laura, merci pour votre retour ! Nous avons déjà mis en place des séances de visionnage avec des collèges et lycées un peu partout en France 🙂
mercredi 16 janvier 2019, 12:27Grand Merci mon Frère pour le partage de ton espace sur notre terre et pour tes yeux qui luisent comme un soleil d’été … suis-je capable d’en partager autant dans mon « école » à moi ? De quoi réfléchir …
mardi 15 janvier 2019, 22:50Super documentation.
Mon seul conseil afin d’élargir le public au sujet de la déforestation : prenez contact avec les écoles et lycées !
Bonne continuation à tous.
mardi 15 janvier 2019, 12:37Merci. Merci de nous ouvrir les yeux. Merci de nous offrir votre vision du monde… Qui était aussi la notre autrefois. Merci de voyager dans de nombreux pays pour nous parler de votre culture et de votre vision de l’avenir. Enfin merci de nous faire partager ce film. Nombre d’entre nous voient les arbres comme des projets et les feuilles comme des billets. Si chacun y met un peu du sien et partage ses espoirs, ces films, ces expériences à son réseau, alors peut-être… Peut-être ! Mais j’ai toujours été une grande optimiste.
lundi 14 janvier 2019, 23:34Cet homme absolument extraordinaire est un messager d ‘ une sensibilité et d ‘ une intelligence rares. Il devrait emmener toutes les édiles du monde dit civilisé à l ‘ école dans sa forêt. ..ça leur et ça nous ferait tellement de bien qu ‘ ils s ‘ occupent de leurs cheveux pendant 3 ans au lieu de se mettre jours et nuit au service du grand capital ! Merci pour cette magnifique découverte !
lundi 14 janvier 2019, 23:28Merci pour ce bijou
lundi 14 janvier 2019, 23:08Ce reportage est tout simplement magnifique ! Je suis à la fois énormément touché par le manque de respect de la planète, ainsi que l’exploitation des populations locales (colonialisme moderne?), des animaux et de la nature. Mundiya Kepanga m’a l’air d’être un homme bon, et il devrait y avoir plus de personnes avec ses valeurs… En tout cas merci de vos actions !
lundi 14 janvier 2019, 22:30Défendons notre planète
lundi 14 janvier 2019, 19:50Émerveillée du sens d’amour et de sensibilité de ces hommes de la jungle pour la Terre Mere
lundi 14 janvier 2019, 17:36