Synopsis

À Cuba – presque à l’insu du monde – un modèle d’agriculture « post-industrielle » s’est développé depuis la chute du bloc soviétique, permettant d’alimenter ses citoyens avec des produits frais, locaux et biologiques.   Une dynamique semblable est à l’œuvre dans les « villes en transition » en Angleterre, où l’on réinvente les fondements de notre culture dans un esprit positif et solidaire.   En resserrant et en élargissant la focale, ce film passe sans trébucher d’un potager urbain anglais aux prés expérimentaux en « agroforesterie » languedociens, jusqu’aux grands enjeux systémiques pesant sur nos modèles de production.   L’agriculture n’est pas seulement affaire de technique, mais aussi de culture : voilà le message que Cultures en transition réussit à véhiculer de manière convaincante et à l’aide d’images puissantes, tout en nous amenant bien loin de la marée déferlante de la production intensive et de la consommation passive.  

Le mot du réalisateur

Profondément affecté par l'observation de ce que le « land grabbing » débridé peut faire endurer aux populations locales dans les pays du Sud, Nils Aguilar décida, alors au plein milieu de ses études, d'employer le medium du film documentaire pour atteindre le plus grand public sur ces sujets urgents.   Avec Cultures en transition il souhaitait toutefois aller au-delà du simple « cri d'effroi » et au contraire, créer un outil, résolument positif, qui allait inspirer au changement et notamment servir le mouvement naissant de la transition.   La production entièrement indépendante du film repose sur de longues années de travail passionné et un financement alternatif via crowdfunding.   Depuis sa première, le film a été traduit en 25 langues et transmet désormais ses importants messages entre autres en mandarin, en galicien et en arménien. Nils Aguilar se dédie à la communication visuelle et radiophonique d'utopies concrètes et

Pourquoi ce choix ?

Un film constructif qui revient sur l’histoire de la révolution verte et met en garde contre les risques et dérives de l’agriculture industrielle.   Avec des exemples comme celui de Cuba, il montre que des alternatives sont possibles et totalement vertueuses, tant sur le plan de la transition énergétique que sur celui de la relocalisation de l’économie et de la production agricole.   Grâce aux interviews d’intervenants et de figures emblématiques, le film présente des techniques encore peu connues du grand public telles que la permaculture ou l’agroforesterie et en présente un aperçu très positif.   Ce film dresse, de manière très claire, un bilan complet des problèmes comme des solutions. Il constitue une bonne initiation à la question pour quelqu’un qui souhaite avoir une vision d’ensemble.