CEUX QUI SÈMENT
Synopsis
Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie plus de 40 % des actifs du monde et produit 80 % de l’alimentation mondiale ? Et à quelles conditions peut-elle répondre aux enjeux de demain ? En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Équateur et le Canada, ce film évoque les avantages ainsi que les limites associées au caractère familial de l’agriculture.
Le mot des réals
Le projet de création de ce film est né en 2014 sur les bancs de l’école d’agronomie de Montpellier. L’idée était de se servir de nos stages de fin d’études, réalisés aux quatre coins du monde, pour illustrer la diversité des agricultures sur toute la planète. Puis l’objectif s’est transformé pour essayer de décrire ce qu’est et ce que n’est pas l’agriculture familiale, quelles sont ses atouts et ses limites et quels sont les phénomènes qui menacent ce type d’agriculture. Au fur et à mesure des discussions et des rencontres avec les agriculteurs, nous avons cherché à décrire plus précisément une des formes de l’agriculture familiale que l’on appelle l’agriculture paysanne.
Merci pour ce documentaire qui nous révèle les limites de l’agriculture familiale. Il est clair que de nos jours il faudrait se tourner vers la qualité et non la quantité à produire. Quand on voit que la population prend conscience de la souffrance animale, il est grand temps d’y remerdier aussi bien pour nous que pour les animaux. Il n ‘y a rien de mieux que des petites exploitations où les animaux évoluent à l’air libre et non stressés et que de grandes exploitations où ils sont entassés, stressés et quelque part maltraités dans le sens où son bien vivre n’est pas pris en considération puisque dans tous les cas il va finir dans l’assiette.
mercredi 16 août 2017, 09:45Film reportage très intéressant, qui montre objectivement les avantages mais aussi les problèmes ds l’agriculture familiale. J’ai appris plein de choses Merci
samedi 12 août 2017, 16:26Ce film est effectivement magnifique et réaliste. Bien sûr qu’il y a des moments où on se sent quelque peu mal à l’aise. Mais ce film montre bien qu’il faut des moyens pour améliorer ce qui peut l’être. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt. Merci.
samedi 12 août 2017, 10:14C’est un film reportage bien fait et très intéressant. comme le dit un intervenant et je pense qu’il a raison: « Ce sont des choix politiques .. »Et quand on écoute les politiciens c’est le marché (L’agro industrie) qui les intéresse, pas les petits qui sont étouffés,les consommateurs sont hélas de plus en plus pauvres, pourraient faire basculer le système mais la majorité ne comprend même pas le sens des démarches du bien manger ,sain et propre et la nécessaire sauvegarde des petits paysans et semeurs. Ceci dit dans les initiatives au Canada Il y a beaucoup d’espoir pour les générations futures (se regrouper pour être plus fort),il faut s’y mettre
vendredi 11 août 2017, 13:51J’ai trouvé que ce film donne une photo de ce qui se fait actuellement en agriculture familiale de bien et de moins bien. C’est important de le montrer pour comprendre et mieux penser dans quelle(s) direction(s) l’AF devrait aller. Moi aussi j’ai été gênée par ces cochons en hors-sols…. les commentaires et les explications sont clairs et permettent à des néophytes de comprendre les enjeux de la pratique agricole actuelle. Merci pour ce film.
jeudi 10 août 2017, 21:24Bonjour Bruno,
Merci pour votre réponse. C’est l’idée que nous avions de partager avec ce film. Celle qu’un changement doit-être opéré, vers plus d’humain et de local dans l’agriculture.
jeudi 10 août 2017, 15:33C est l élevage qui me perturbe on peut se passer de viande……
jeudi 10 août 2017, 15:27Bonjour Mia,
Effectivement, travailler en famille n’empêche pas de nombreux « excès ». C’est bien pour cela que nous avons choisi de montrer cela dans notre film. Pour voir ce qui est bon dans ce modèle d’AF et ses limites, afin de se poser les bonnes questions pour orienter au mieux notre agriculture dans le futur!
mercredi 9 août 2017, 22:37Bonjour Fledered,
Merci pour votre message.
Ce film ne se focalise pas uniquement sur l’élevage. On y trouve également des maraîchers, des producteurs de cacao et même de fleurs. Nous avons essayé de présenter un maximum de la diversité de l’AF.
Notez également que l’idée de la non durabilité et des problématiques du bien-être animal dans les systèmes d’élevage sur caillebotis sont de vrais problèmes. Cependant, aussi critiquable soit-il, ce modèle de production, qui fait partie de l’agriculture familiale était intéressant à montrer pour :
– Montrer que l’AF n’est pas qu’une petite agriculture de pays pauvres
– Monntrer que l’AF peut évoluer et s’adapter aux besoins de la société (produire plus après guerre dans ce cas particulier)
– Montrer que l’AF n’est pas toujours respectueuse de l’environnement et que si le modèle économique nous semble être le meilleur pour répondre aux défis environnementaux, il n’est pas une fin en soit.
La question qui se pose pour notre société et que nous espérions faire ressortir dans ce film est de savoir comment l’on peut accompagner nos agriculteurs pour faire évoluer ce système qui n’est bon ni pour la planète, ni pour la santé, ni même pour le revenu et l’image des agriculteurs…
En espérant vous avoir éclairé!
mercredi 9 août 2017, 22:34Merci Denis pour ce commentaire.
Effectivement, ce film n’est pas une expertise mais seulement un point de vu sur la diversité des agricultures familiales et leur avenir.
mercredi 9 août 2017, 22:29Bonjour FLorrin
Merci pour votre commentaire. Je pense que la suite du film, notamment sa seconde partie, montre que le film ne fait pas l’apologie de cette agriculture mais présente plutôt des formes d’agricultures, familiales également, mais qui nous semble mieux répondre à nos défis agricoles et environnementaux.
Je répondrais donc à votre question « non, ce n’est pas cela que l’on veut promouvoir »!
mercredi 9 août 2017, 22:27Bonjour Christel,
Merci pour votre commentaire. Tout d’abord, les auteurs de « Ceux qui Sèment » n’ont pas eu la prétention d’incarner l’avenir, seulement d’essayer de mieux expliciter la notion d’agriculture familiale et de présenter les raisons qui nous font penser (ce qui n’engage que nous!) que ce modèle agro-économique est le plus adapté pour répondre aux défis agricoles et environnementaux.
De ce fait, l’élevage faisant partie de l’agriculture familiale et il était difficile de ne pas le montrer. A noter que la vache reste sacrée en Inde et que les agriculteurs rencontrés restaient dans une démarche laitière.
Voir les conditions de vie de ces animaux me font mal au coeur et que dire de la vache qui était sacrée en Inde et dont on invite les agriculteurs à imiter les pays occidentaux. Très déçue par ce docu. Circulons donc!
mercredi 9 août 2017, 22:22Bonjour CG,
Faisant partie des personnes ayant écris ce documentaire, je me permets de vous répondre. Tout d’abord, merci d’avoir partagé votre réaction.
L’idée de la non durabilité et des problématiques du bien-être animal dans les systèmes d’élevage sur caillebotis sont de vrais problèmes. Cependant, aussi critiquable soit-il, ce modèle de production, qui fait partie de l’agriculture familiale était intéressant à montrer pour :
– Montrer que l’AF n’est pas qu’une petite agriculture de pays pauvres
– Monntrer que l’AF peut évoluer et s’adapter aux besoins de la société (produire plus après guerre dans ce cas particulier)
– Montrer que l’AF n’est pas toujours respectueuse de l’environnement et que si le modèle économique nous semble être le meilleur pour répondre aux défis environnementaux, il n’est pas une fin en soit.
La question qui se pose pour notre société et que nous espérions faire ressortir dans ce film est de savoir comment l’on peut accompagner nos agriculteurs pour faire évoluer ce système qui n’est bon ni pour la planète, ni pour la santé, ni même pour le revenu et l’image des agriculteurs…
En espérant vous avoir éclairé!
mercredi 9 août 2017, 22:12j’avoue j’ai bloqué à partir de là (l’élevage porcin)…
mercredi 9 août 2017, 18:35Exploitation familiale certes mais notamment l’exemple en France de de cette « petite » exploitation avec 400 pauvres truies parquées comme des sardines ; élevage hors sol à petite ou grande échelle est juste une abomination et en plus ultra polluant…
mercredi 9 août 2017, 18:33Bsr, Quand on a vu Futur d’espoir avant quel différence abyssale avec ce documentaire. Ces jeunes sensés être l’avenir n’ont pas compris que l’agriculture bovine n’est pas l’avenir. Voir les conditions de vie de ces animaux me font mal au coeur et que dire de la vache qui était sacrée en Inde et dont on invite les agriculteurs à imiter les pays occidentaux. Très déçue par ce docu. Circulons donc!
mercredi 9 août 2017, 18:13Ce film a le grand mérite de poser la question fondamentale du modèle de production agricole de demain. Le modèle capitaliste qui épuise nos ressources naturelles et menace fortement l’avenir de l’humanité et de la planète est malheureusement le plus dominant et « écrase » le modèle familial plus humain. L’appel est donc lancé aux organisations internationales et aux pouvoirs publics dans les différents Etats pour inciter à changer nos modes de production et de consommation.
mercredi 9 août 2017, 15:46n’aime pas ce film
mercredi 9 août 2017, 14:57Ce film montre que de travailler en famille n’empêche pas l’esprit capitaliste ni la monoculture ni le traitement inhumain des bêtes que l’on parque dans des cages où elles ne peuvent bouger, auxquelles on enlève les cornes et qu’on trait à la chaîne en les ayant sans doute fertilisées manuellement et le plus souvent possible pour qu’elles fassent veau après veau ou portée après portée. Et c’est cela que l’on enseigne à nos étudiants … et c’est cela que l’Inde commence à imiter alors que les vaches y étaient sacrées !
mardi 8 août 2017, 23:46Effectivement, l’élevage porcin avec des truies sur caillebotis a de quoi faire tiquer plusieurs d’entre nous, surtout lorsqu’on perçoit une certaine « complaisance » à l’égard de ces éleveurs. Mais le film, dans son ensemble, a le mérite d’attirer l’attention sur les différentes agricultures familiales qui sont assez méconnues des consommateurs. Certes, ma génération l’a vue et l’a vécue, directement ou via les parents et grands parents. Mais ce n’est pas le cas des jeunes citadins des pays industrialisés…sauf s’ils ont beaucoup voyagé et que des parents intelligents n’aient pas limité leur séjour aux lieux touristiques mais en allant au-devant des populations et contrées rurales, voire en vivant chez l’habitant. Ce court-métrage pourrait être projeté dans les écoles primaires et aider à la formation des consommateurs du futur.
mardi 8 août 2017, 16:17je souffre tout de même pour les producteurs de lait français (structures familiales) qui n’y arrivent pas… bien qu’ils appliquent les « bonnes consignes » pour la nourriture des vaches…. que dire de ces pauvres truies (françaises), montrées dans le film comme des habitantes de HLM, n’ayant aucun espace pour se mouvoir et séparées de leurs petits ? est-ce que c’est celà qu’on veut promouvoir ?
mardi 8 août 2017, 15:40Quand on voit qu’au mois d’ AOÛT, nous avons déjà utilisé ce que la Planète peut produire sur une année! On est en droit (devoir) de se demander où nous allons!
mardi 8 août 2017, 11:21Le problème, qui existe depuis longtemps, est que les grosses exploitations avalent les petites qui ne peuvent être compétitives.
Il faudrait faire en sorte que chaque agriculteur et éleveur produise et vende pour sa région (local) et après, pour produire et vendre à plus grande échelle (nationale, internationale) que ce soit géré par une coopérative qui leur assurerait un revenu minimum.
Moins de monoculture, plus de diversité!
Nous n’avons pas de Planète de rechange, alors changeons notre mode de consommation!
Pas mal ce petit film ! Moi aussi, j’ai tiqué plusieurs fois, en trouvant le propos naïf, voire complaisant avoir une certaine forme d’agriculture que je réprouve. Mais il faut bien se souvenir que le propos du film est l’analyse des différentes formes d’agriculture familiale et de leur avenir. Ainsi, les bonnes questions sont posées. Et puis, c’est un travail collectif, auquel visiblement de nombreux étudiants ont participé, et ça c’est chouette. Mais ça signifie aussi qu’il ne s’agit pas d’une expertise.
mardi 8 août 2017, 10:44Dernier point intéressant, et non des moindres : les images sont magnifiques !
Donc bravo à toute l’équipe !
Pour résumer, ce documentaire s’appelle « Ceux qui sèment » mais il se focalise sur l’élevage qui est anti-écologique au possible. Mention spéciale aux éleveurs de porc breton (qui donc, sont complices du désastre des algues vertes) qui sont considérés comme « écolo » parce qu’ils font des économies d’énergie.
Je ne comprends pas pourquoi ce film est présent au Greenpeace Festival.
lundi 7 août 2017, 22:20Très beau film, qui nous fait voyager au coeur de multiples pays et univers.
lundi 7 août 2017, 13:53Merci beaucoup.